J’ai eu beau tenter de puiser toute l’énergie qu’il me restait la semaine dernière, je n’ai pas réussi à concocter de mélange satisfaisant à temps. Plutôt que de vous servir une playlist à moitié cuite, j’ai préféré me shooter aux antibiotiques et dormir vingt-trois heures par jour et reprendre des forces pour la suivante. Que voici.
Mais avant toute chose, je dois répondre à une gentille lectrice qui m’a demandé le thème de la liste d’aujourd’hui. Eh ben ma p’tite dame la bonne affaire que voilà… c’est un petit peu compliqué en fait. J’ai pas vraiment de mot-clé ou de ligne directrice cette semaine, juste des chansons qui m’ont touché. Après j’ai essayé d’en faire un bidule qui se tient, selon un raisonnement proche de ce qui suit.
Comme je suis encore un chouilla dans le coltard, on commence avec des guitares bruyantes pour chasser la léthargie. On rigole un coup avec les Mustasch - qui sont pourtant très sérieux. Et on reprend sur un rythme certes soutenu, mais moins saturé. Parce que ça va, on a compris merci, il faut se lever quoi.
A un moment on manque de virer un peu trop vers l’indie-rock et de se rendormir illico-presto ; c’est dangereux ces trucs là. C’est là qu’on enfourche le deux-roues avec BRMC et qu’on rêve de rejouer à Full Throttle - rien que pour éclater le nez du barman sur son comptoir une fois de plus. Ça y est je suis complètement cryptique je sens.
Là-dessus bim, Tom Waits se démonte la voix, on lève un peu les bras au ciel en montrant le blanc de l’œil et ça n’a rien à voir avec une angine ou une crise d’épilepsie, c’est juste qu’on aime un peu trop ça. C’est nouveau, il faut noter, parce que bon Tom Waits, il a fallu attendre de revoir Coffee and Cigarettes pour le découvrir, vraiment.
Pour finir en beauté, on monte à cheval en écoutant de la country - et pour pas mal de gens, ça fait un peu mal au cul mais c’est la classe alors on souffre en silence.
Coming Around