Twelve Songs

Coucher de soleil, Ostkreuz, Berlin, octobre 2009

En novembre il pleuvait, et tout le monde était surpris. L’orage grondait encore.
En décembre il souriait, et tout le monde était beau. Paris scintillait dehors.
En janvier il neigeait, et elles ont débarqué. Berlin s’est réchauffée.
En février il essayait, et elles minaudaient. Ailleurs la terre tremblait.
En mars il gelait, mais ça allait. Plus ou moins, à peu près.
En avril il rêvait, et ça le perturbait. Aujourd’hui encore, en vrai.
En mai il faisait beau, et les vacances s’annonçaient. Compte les jours, compte les nuits.
En juin il petit-déjeunait, et il buvait. Pas tous les jours, pas toutes les nuits.
En juillet il faisait chaud, et il bossait. Il était grave en pétard.
En aout il nageait, et ils chantaient. Sourires, caramel salé et Léonard.
En septembre il soufflait, comme un vent frais de fin d’époque.
Octobre déjà, et il contemple un Bouddha, loin là-bas.

Un an. Quatre saisons. Douze chansons.