So this is the new year?

Agenda, 1er janvier 2010, Berlin, décembre 2009

Dans quarante-huit heures on sera en 2010. Evidemment rien ne changera à minuit pile, si ce n’est nos talons de chèques, mais j’aime bien ce rituel du passage à une nouvelle année.

Parce que même si rien ne bouge vraiment, c’est un chouette moment pour laisser des tas de trucs pourris derrière soi ; un instant idéal pour regarder devant avec un sourire XXL scotché au visage, les yeux rivés sur des paillettes de lumière multicolores jetées à la figure des nuages. Autour de minuit, une poignée de minutes s’écoule où pas grand chose ne compte, où les gens font un peu n’importe quoi sans se soucier de savoir si ça va faire du bruit, choquer, attirer le mauvais oeil ou réchauffer la planète.

Le seul inconvénient que je trouve au nouvel an, c’est que ça tombe en plein hiver dans notre hémisphère. Heureusement, pour compenser les températures qui baissent on peut toujours monter le son.
So This is the New Year?

Everybody put your best suit or dress on
Let’s make believe that we are wealthy for just this once
Lighting firecrackers off on the front lawn
As thirty dialogues bleed into one