C’est un peu le contraire d’une page blanche : un pavé indigeste qui refuse de sortir et qui bouche l’horizon. Des sujets qui se bousculent, qui s’accumulent, des petites phrases qui n’en finissent pas de tourner en rond.
Et puis un matin, les pouces encore endormis, tu commences à taper et le pavé se dissout en une multitude de petits tas glissant entre les doigts.