mai 2010

mercredi, mai 26 2010

Spontaneous Combustion

Têtes coupées, Plage de Koh Kho Khao, Thailande, octobre 2009

Aujourd’hui, introduisons un peu d’aléatoire dans ce monde de cohérence. Ready? Set? Shuffle! - Up to Eleven

We’re very lucky in the band in that we have two visionaries, David and Nigel, they’re like poets, like Shelley and Byron. They’re two distinct types of visionaries, it’s like fire and ice, basically. I feel my role in the band is to be somewhere in the middle of that, kind of like lukewarm water.

mercredi, mai 19 2010

Reprise en main

Horloge de l'école élémentaire, Paris XXe, mai 2010

T’as raté le whisky. Tu t’es gentiment perdu, entre le saucisson au bleu et le vert de ses yeux, et t’en as un peu oublié ton texte // T’as visité la suède, entre Paris et Roissy, et rencontré Billy // T’as un peu trop baillé, entre un murmure et une bière, avant d’échanger ton sommeil contre une jolie insomnie // T’as bu du vin de Santorin sur un ris de veau mais c’était bien, arrête ton baratin // T’as vu Robin des bois chevaucher, l’air guerrier, et ça t’a fait marrer. T’as encore raté les NNB // T’as passé la nuit au musée, visité 18 prisons et fini dans un frisson // T’as chanté à tue-tête à t’en péter les côtes et à t’en vider les piles. Tes nouveaux voisins te maudissent déjà // T’as encore raté le whisky, t’es reparti en Teutonie.

Il s’en passe des choses, en huit jours à Paris. Allez je vous la refait en musique : Mix & Match

mercredi, mai 12 2010

Positive tension

Lignes à haute tension, Berlin, octobre 2009

Entre deux séries idiotes à base de médecins trentenaires qui se prennent pour des collégiens jusque dans le bloc opératoire et de lycéens à peine pubères qui ne se prennent pas pour des merdes, il m’arrive de tomber sur des choses un peu plus, hum, un peu mieux (à défaut d’être véritablement intelligentes). On m’a récemment parlé de Skins, une série anglaise un peu tendance au siècle télévisuel dernier (en 2007 quoi). Comme j’avais de long trajets en train et quelques nuits d’hôtel à tuer, j’ai englouti les deux premières saisons en une semaine. Verdict ? C’est différent.

D’une, comme c’est une série sur des ados et que, contrairement à ce qu’essaie de nous faire croire Romain Duris depuis des années, on ne reste pas très très jeune très très longtemps, les acteurs ne restent qu’une ou deux saisons. Après pfuit, dégagez y’a rien à voir. Évidemment, ça perturbe un peu les fans, mais ça donne vraiment du crédit à la série, et une grande fraîcheur à l’ensemble.

De deux, on nous présente des ados anglais nature. Trash, torturés, fumeurs souvent, drogués parfois, buveurs beaucoup, et sexuellement actifs du haut de leurs 16 ans. Ils vivent en banlieue de Bristol, très loin des cocons douillets ou édulcorés de Brooklyn ou de l’Upper East Side. Bien entendu ils se retrouvent un peu partout, chez les uns, dans des bars, dans les bras de leur prof de philo et dans la culotte de leurs camarades. On est bien loin du poncif mou du genou couleur cafétéria. Ils n’ont pas une thune, il leur arrive plein de trucs normaux, pas toujours très drôles, et malgré la complexité de leurs vies sentimentales, ils sont bien plus matures que Meredith et Derek (sans vouloir pointer du doigt).

De trois, cette série a une bande son absolument énorme. Tellement énorme que j’en ai dérivé un bout de playlist, que j’ai ensuite complétée à ma sauce. On verra si ça prend.

Positive tension :

mercredi, mai 5 2010

From Warsaw to Kiev

Sarajevo, Bosnie, août 2003

Pour vous remettre un peu de l’indigestion musicale de la semaine dernière, aujourd’hui je vous propose de remuer vos jolis derrières sur des rythmes un peu inhabituels ici.

(Et si vous aimez ce genre de musique et que vous passez à Berlin, je vous recommande deux endroits : le restaurant Bulgare de Maria, à Boxhagener Straße, où viennent régulièrement des orchestres un peu fous, et le Kaffe Burger sur la Torstraße pour ses soirées Russendisco déjantées.)

Et donc, comme ne le diraient pas les Pet Shop Boys, Go East!