Promis, ça ne sortira pas d'Internet

mercredi, octobre 19 2011

vnr & sauvage

Pilier 113, Golden Gate Bridge - San Francisco, octobre 2011

Voilà un petit moment que j'avais envie d'un bon gros split des familles avec Grrrrreg, histoire de bousculer un peu les habitudes. Parce qu'avec toute la bonne volonté dont je peux faire preuve pour me renouveler et dénicher des trucs sympas à vous mettre dans les oreilles chaque semaine, je tire un peu la langue.

Du coup hop, rien que pour vous j'ai traversé l'atlantique puis les États-Unis pour taper le bout de gras avec monsieur VNR à San Francisco. On s'est un peu battu avec le routeur wifi, on a un peu galéré pour trouver un thème passé le premier morceau, et on a un peu baissé les bras lors du premier essai. Trop de pression, on n'arrivait pas à se sortir les groupes de la tête et c'était agaçant. De dépit, j'ai failli reprendre l'avion, mais c'était trop sympa là-bas alors en fait pas.

Et puis un soir sans crier gare, on a commencé un battle improvisé.

- Tiens t'as déjà écouté ça ?
- Pas du tout. Fils unique mais ça, tu connais ?
- Ah non mais ça me fait penser à ça tiens, tends l'oreille
- Effectivement. Roh mais ça aussi c'est de la balle quand même nan ?
- Grave !

On a eu du bol, choupy ne nous a pas mis dehors en plein milieu. Sans ça on aurait encore perdu le wifi.

PIL#113 vnr & sauvage

mercredi, septembre 28 2011

Soothing Rhythms

Cheminées parisiennes, Paris, avril 2011

Aujourd'hui j'ai besoin d'envoyer du pâté. Parce que comme diraient nos amis anglophones, hénaff is hénaff.

PIL#111 Soothing Rhythms

mercredi, septembre 21 2011

Whitefield Soundtrack

Gandhi regardant les 15 langues officielles indiennes, Bangalore, Inde, septembre 2011

En sortant de l'avion, il fait chaud et moite. Mais l'air est moins lourd et dense que la dernière fois que j'ai atterri en Asie.

En montant dans le taxi, je me dis que Renault a vendu plus de Logan ici que n'importe où ailleurs dans le monde.

Après 30 minutes de trajet, je me félicite de ne pas avoir loué une voiture. Je me demande quand même si je vais arriver à destination ou si on me conduit dans un coupe-gorge pour me dépouiller. Je me demande aussi si je vais arriver en vie. Un motard fonce à contre-sens - en téléphonant.

Malgré la panique qui commence à s'installer, j'ai envie de m'arrêter un peu partout pour aller goûter toute la nourriture qui est servie dans la rue.

En lisant les panneaux, je ne reconnais pas l'écriture. On dirait une sorte d'alphabet en nouilles, mais assez différent de celui que je repère chez Paris Store. C'est normal, c'est du Kannada, l'une des 15 langues officielles du pays.

Au bout d'une heure de route, quand je vois enfin l’hôtel, je me dis que j'aurais pu me renseigner sur le coût de la vie avant ; on a fait 50km, la course me coûte moins de 10 euros.

Le lendemain, mes "étudiants" se parlent tous en anglais. Je leur demande s'ils le font juste pour moi et ça les fait bien rigoler. Ils me rappellent l'existence des 15 langues officielles et je m'étouffe avec mon Roti.

Je me demande combien de mots ils ont pour "Farang" ici.

PIL#110 Whitefield Soundtrack

mercredi, août 10 2011

(50) Days of Summer

Digue du Mississipi, Louisiane, avril 2011

Allez on envoie la méthode Coué.

PIL #105 (50) Days of Summer

mercredi, juillet 20 2011

From Dawn to Dusk

Coucher de soleil sur le lac Ouachita, Arkansas, avril 2011

Ici, il fait un temps à regarder le jour se lever à travers la brume en écoutant la mer. Au lieu de ça, je me couche en regardant passer les voitures.

PIL#102 From Dawn to Dusk

mercredi, juillet 13 2011

Taking the Bastille

Voiture de police reconvertie, Nashville, TN, avril 2011

101 en anglais, c'est le B-A-BA. Littéralement. Et malgré tout, il m'arrive encore régulièrement de me demander comment procéder pour mettre dix morceaux bout à bout et que ça ait un sens.

Souvent on est mardi soir, je suis vautré sur un lit plus ou moins confortable, un oreiller calé derrière la nuque et un écouteur délicatement incrusté dans chaque oreille. Avec une vague envie de pioncer. C'est généralement dans ces moments là que j'envisage de commencer avec un morceau de Britney Spears. C'est le déclencheur le plus efficace.

Parfois on est dimanche plutôt. Le café fume dans le mug devant le clavier et j'écoute attentivement les nouveautés de la semaine, à la recherche d'un truc sympa à partager. Ou alors on est vendredi, aussi bien, et je file vers Paris en laissant les morceaux faire d'improbables bonds sur mon lecteur mp3. Si quelque chose me saute à la figure, c'est un bon début.

Plus le temps passe, néanmoins, plus c'est compliqué pour moi de renouveler, de remettre en question. J'aurais bien besoin qu'on déboule dans mon inbox avec des "Tiens, écoute ça, discute pas". Ou des "Quoi tu connais pas ça ?! Mais t'es nûûûûl !...".

Donc, en gros, exprimez-vous. Même un tout petit peu. Sinon je vais finir comme un poisson rouge dans son aquarium.

PIL#101 Taking the Bastille

mercredi, juin 29 2011

Luftballons

Cabine téléphonique remplie de ballons de baudruche, Paris, mai 2011

PIL#99 Luftballons

Voici une collection de lieux, d'histoires, de petits moments joyeux associés à de petites bulles de musique.

Au moment où je les ai découverts, tous ces titres étaient étouffés par le bruit des discussions et la rumeur de la ville. Sans Shazam et Soundhound, je n'en aurais probablement jamais retenu un seul.

Allez, en vrac et en rythme, à vous de jouer :

mercredi, juin 22 2011

Carved in Stone

Rochers sur une plage du Finistère, août 2010

Il y a des semaines comme ça où je me perds dans un faux éclectisme tendance mainstream. Je parle à mes amis du dernier Avril Lavigne (aucun intérêt), j'écoute des mash-ups de Lady Gaga et Judas Priest, je plonge avec plus ou moins de succès mes oreilles dans un grand bain d'électro, et j'essaie vainement d'apprendre des paroles de chansons populaires par coeur. Effroyable.

Ces nombreuses tentatives pour me fondre dans le décor sont heureusement suivies d'un violent retour aux sources. Parce que la soupe ça va un moment, mais ça ne vaudra jamais un bon gros steak saignant.

PIL#98 Carved in Stone

mercredi, juin 15 2011

Baselines

Vieille grue à engrenages, Thibaudaux, Louisiane, avril 2011

Dix morceaux relativement éclectiques sur une thématique relativement claire dès la première écoute. Certain(e)s pourront regretter la présence de morceaux de funk, mais c'était pour moi absolument hors sujet.

PIL #97 Baselines

mercredi, juin 1 2011

Leapfrogging

Grenouille (Origami), Paris, mai 2011

Il y a des périodes où tu fais du sur-place, t'as juste envie de te réfugier sous ta couette et regarder les nuages défiler.
Si rien ne bouge, le ciel devient rouge.

Il y a des moments où tout va trop vite, tu fais des bonds en avant sans même prendre le temps de regarder ce que tu laisses derrière.
Pas le temps de regarder, mais c'est moi qui les fais.

Et puis il y a des petits instants indéfinis, où tu profites juste de la vie.
Calmes et tranquilles, calmes et tranquilles.

Ce matin je continue de peser, poser pour mieux aller de l'avant.
Longue attente avant de s'élancer

PIL #95 Leapfrogging

mercredi, mai 11 2011

Bar Trooper

Decatur St., New Orleans, LA, avril 2011

Ça fait un mois que je pense à vous servir l’album Wasting Light comme playlist.

Le problème, c'est que ce disque vous retourne la tête ; un beau matin vous vous levez et vous ne parlez plus que de ça. Vous avez envie d'écouter White Limo au petit déjeuner rien que pour hurler en choeur avec Dave, vous chantez Dear Rosemary sous la douche et vous entonnez A Matter of Time chaque fois que vous regardez votre montre. Vous emportez l'album partout avec vous histoire de pouvoir forcer encourager vos amis à l'écouter. Bref. Vous êtes devenu Foo.

Pour des raisons sanitaires évidentes j'ai donc opté pour une solution moins radicale.

PIL #93 Bar Trooper

Ceci dit, si vous pensez être immunisé contre le Foo, considérez donc Wasting Light comme un PIL#93bis, et écoutez-le au moins deux fois de suite.

Bien sûr que c'est un ordre.