Toujours plus au sud,
tu suis la ligne bleue,
Jusqu’à ce qu’elle disparaisse.
Un peu plus près du ciel,
Et te voilà
Chez toi.
Promis, ça ne sortira pas d'Internet
vendredi, décembre 18 2015
Toujours plus au sud,
tu suis la ligne bleue,
Jusqu’à ce qu’elle disparaisse.
Un peu plus près du ciel,
Et te voilà
Chez toi.
manu sauvage, le 18-12-2015 (Des mots dispersés)
mercredi, décembre 9 2015
À quinze ans, à vingt peut-être, il m’est arrivé d’écouter un album jusqu’à ce que je l’aime. Ça n’a pas toujours été facile, mais c’est à ce prix qu’on se construit.
Aujourd’hui, il m’arrive plus souvent d’aimer un album jusqu’à ce que je l’écoute.
manu sauvage, le 09-12-2015 (Des mots dispersés)
lundi, décembre 7 2015
“Pont au change”. C’est quand même un drôle de nom, un truc à hurler des paroles des Deftones. Sauf qu’en y arrivant, t’as tellement été compressé que tu n’as plus d’air dans les poumons. Alors tu fais tes réserves en attendant l’Opéra.
manu sauvage, le 07-12-2015 (Des mots dispersés)
vendredi, décembre 4 2015
Comment tu fais pour ne pas t’énerver quand on cherche à te vendre du dentifrice pour homme ? Un truc pareil, tu ne peux pas t’en laver les mains.
manu sauvage, le 04-12-2015 (Des mots dispersés)
mercredi, décembre 2 2015
Ça serait marrant de faire une grille de bingo pour vieux con. On pourrait commencer avec la question éternelle des carnetiers dépassés (par leur journée, leur métier, leur été) : bon alors, ce blog, quand est-ce que tu y postes un truc ?
Et les excuses d’en face, qui ne rateront jamais : j’ai pas le temps. Il faut que je refasse ma css. J’ai une vie. J’ai rien à dire. Et toi d’abord ?
C’est bête, au fond. Parce que la vraie réponse, celle que personne ne veut entendre, c’est celle-ci : mon quoi ?
manu sauvage, le 02-12-2015 (Des mots dispersés)
dimanche, novembre 29 2015
J’ai réussi je me souviens, à avoir de la répartie. C’était un vendredi, sûrement. Mais les dernières fois c’est toi qui était drôle, et j’écoutais tes blagues en me disant que, dix ans plus tôt, j’y aurais pensé avant.
manu sauvage, le 29-11-2015 (Des mots dispersés)
jeudi, novembre 26 2015
we’ll find the perfect place to go where we can run and hide
Entre deux gares, entre deux eaux, entre deux clients, entre deux discussions, entre donc, j’étais en train.
À un moment il faudra se poser, histoire de réfléchir, prendre du recul sur les évènements, prendre connaissance de l’environnement, prendre ta main et puis, à la fin, ne penser à rien d’autre qu’à nous.
manu sauvage, le 26-11-2015 (Des mots dispersés)
mardi, novembre 24 2015
In this burning house no one can breathe
On devrait pouvoir écrire sous la douche. Ou juste y répondre au téléphone. La pomme sur la nuque, les yeux fermés, réveil progressif de la conscience.
Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas parlé tiens.
Qu’est-ce que vous devenez ?
manu sauvage, le 24-11-2015 (Des mots dispersés)
samedi, novembre 21 2015
…et si tu peux te perdre du côté du fleuve, il te calmera jusqu’à ce que tu ne puisses plus respirer
Il y a ces trois heures de la journée où on te bombarde de sourires, de mots et de jeux. Et ces instants juste avant le sommeil où une chanson finit en chuchotement.
Et puis plus rien. Rien que la nuit, que tu ne peux pas repousser. Ton corps ne négocie même plus.
manu sauvage, le 21-11-2015 (Des mots dispersés)
jeudi, novembre 19 2015
Y’a que des cons comme moi, pour faire la fête un jour comme ça…
Un train, un casque, et les mêmes sons qui reviennent. Il faudrait faire de la place pour de nouveaux courants d’air musicaux, ceux qui balayaient si bien la poussière des vieux machins. Mais les anciens résistent, c’en est un peu triste. À ce régime là tu vas écouter Gainsbourg et les Beatles.
manu sauvage, le 19-11-2015 (Des mots dispersés)
mardi, novembre 17 2015
C’est un peu le contraire d’une page blanche : un pavé indigeste qui refuse de sortir et qui bouche l’horizon. Des sujets qui se bousculent, qui s’accumulent, des petites phrases qui n’en finissent pas de tourner en rond.
Et puis un matin, les pouces encore endormis, tu commences à taper et le pavé se dissout en une multitude de petits tas glissant entre les doigts.
manu sauvage, le 17-11-2015 (Des mots dispersés)
mardi, novembre 25 2014
si la liberté d’expression garantit le droit de s’exprimer, elle ne garantit pas que toute parole soit intelligente, argumentée, véridique, respectueuse… Non, toutes les idées ne se valent pas. Personnellement, je ne crois pas que toute idée qui sous-entende une hiérarchisation des êtres humains ait la moindre valeur. Racisme, sexisme, homophobie ; autant de façons de dire que l’autre est inférieur ; autant d’idées qui ne méritent pas d’être exprimées sans conséquence, qui exigent d’être au minimum contredites lorsqu’elles sont exprimées.
Extrait de l’article “Choix Éditoriaux” sur le blog de Virgile
manu sauvage, le 25-11-2014 (Diagonales perdues)
vendredi, juin 6 2014
Imagine if there was only one bar in Düsseldorf, or all of Germany, and if you wanted to hang out with your friends, you had to go there. And when you did, there were cameras everywhere, and microphones, and you were constantly being interrupted by people selling you stuff. That’s the situation that obtains with Facebook today.
Surveillance as a business model is the only thing that makes a site like Facebook possible.
Extrait de la présentation de Maciej Ceglowski, The Internet with a Human Face
manu sauvage, le 06-06-2014 (Diagonales perdues)
jeudi, juin 5 2014
l’Europe n’a pas vocation à se substituer aux Nations. L’Europe est faite par les Nations. L’Europe respecte et défend les traditions locales, la diversité culturelle ; l’Europe, c’est le fait même de pouvoir librement être différent de l’autre. Comment pourrait-elle, avec un tel ADN idéologique, représenter une menace hégémonique signifiant la disparition des identités nationales, dont la protection est inscrite même dans les Traités, protection maintes fois affirmée par la Cour de Justice Européenne ?
Extrait de l’article Réalité françaises, sur l’excellent blog du frangin.
manu sauvage, le 05-06-2014 (Diagonales perdues)
samedi, mai 24 2014
A la veille des élections européennes, tout le monde devrait savoir pourquoi on va aller mettre un bulletin dans l’urne. Mais vu le peu de cas qu’a fait la presse française de cette élection, et vue la façon dont la plupart de nos politiques traitent le sujet, ça ne me semble pas gagné.
Je laisse donc la parole à mon frangin, pas tant pour redonner vie à cet espace que parce que j’ai trouvé son texte pédagogique, personnel et un brin cash. C’est long, mais c’est bon. Vous voilà prévenu·es.
J’ai écrit ce petit texte afin de rappeler quelques éléments importants concernant le fonctionnement l’Union Européenne. Vous connaissez certainement déjà beaucoup, mais je vous propose de partir de ce texte pour engager la discussion. Je voulais faire bref mais j’ai fini à 6 pages [A4, ndmanu]; j’espère ne pas avoir été trop rébarbatif.
Les sujets ne manquent pas. N’hésitez pas à m’écrire, je suis ouvert à toute discussion.
Plan :
manu sauvage, le 24-05-2014 (Diagonales perdues)
mercredi, janvier 29 2014
Nous pouvons continuer à nous dire que ces manifestations répétées des extrêmes-droites ne sont le fait que de quelques agités, nous pouvons continuer à nous dire qu’il n’y a aucun risque […] et on peut continuer à le dire jusqu’à ce qu’on soit les derniers. Là il sera un peu trop tard.
Extrait de l’article Et puis il ne resta que moi par Valérie Rey-Robert
manu sauvage, le 29-01-2014 (Diagonales perdues)
vendredi, novembre 8 2013
C’est au nom du féminisme qu’ont été menées les grandes luttes pour les droits des femmes; c’est sous cette étiquette que s’est élaborée toute une pensée et une littérature, extrêmement diversifiées, qui irriguent le militantisme féministe actuel. Ce terme a donc une histoire, il faudrait s’en rappeler avant de le balayer d’un revers de main en disant “moi de toute façon, je suis humaniste”.
Extrait de l’article Arguments anti-féministes (4) - “On devrait se débarrasser du terme ‘féminisme’” par Anne-Charlotte Husson
manu sauvage, le 08-11-2013 (Diagonales perdues)
vendredi, août 23 2013
- Il se passe quoi, pour finir ? Qui a coupé la musique ?
- C’est moi, ça devenait assourdissant désolé.
- Ah ben là c’est sûr que c’est plus calme…
- En vieillissant, on devient raisonnable tu sais.
- On devient chiant surtout, c’est quoi cette mentalité ?
- Eh ! T’es venu l’ouvrir ici juste pour m’emmerder ou quoi ?
- T’emmerder et te botter le cul ouais.
- Putain mais quel sauvage çui ci…
PIL#153 Silence is Betrayal
manu sauvage, le 23-08-2013 (Play it louder)
mercredi, juillet 24 2013
Rappel pour nos lecteurs, un «hamburger parisien» est un hamburger normal servi dans un endroit où l’on doit faire la queue (food truck ou restaurant à 5 couverts), et où l’assiette est remplacée par du papier de boucherie ou une planche en bois, afin de vous faire sentir l’espace d’un instant pour un trucker du Kentucky venant casser sa croûte pour 3 dollars. Sauf que le burger seul vous coûtera 12 euros et six instagrams. Et que vous êtes graphiste.
manu sauvage, le 24-07-2013 (Diagonales perdues)
mercredi, juin 12 2013
PIL#152 From no Part of me Could I Summon a Voice…
manu sauvage, le 12-06-2013 (Play it louder)