Promis, ça ne sortira pas d'Internet

jeudi, mai 16 2013

Déformation professionelle

Un certain type de prison

« Si j’étais entré dans cette société à 22 ans, comme Hannelore Font, si j’avais été formé ou plutôt déformé au sein de la maison PIP, de quoi aurais-été capable? De démissionner? De dénoncer mon employeur? Si je vous pose cette question, vous répondez quoi? - ‘Bien sûr?’ Moi, je réponds seulement: - ‘J’espère’. »

(…)

« C’est tellement facile de ne pas respecter la règle quand on le fait tous ensemble. Et c’est si difficile d’être seul à la respecter. »

Extrait de l’article Procès PIP: Le beau métier de défendre

lundi, mai 6 2013

Tout et son contraire

Tout et son contraire

(…) Autrement dit, mesdames, vous ne devez pas avoir de poils, mais vous ne devez pas non plus vous épiler. Vous ne devez pas avoir de graisse ou de cellulite, mais vous ne devez pas non plus nous gonfler avec vos régimes et vos salades vertes. Vous ne devez pas avoir de rides, mais vous ne devez pas non plus gaspiller de l’argent avec des crèmes cosmétiques à la con. Vous devez avoir une garde-robe variée et vous mettant en valeur mais vous ne devez pas passer des heures et dépenser plein d’argent à faire du shopping. Vous devez avoir un corps mince et sportif, mais vous ne devez pas souffler, transpirer et être toute rouges. Vous devez être soigneusement maquillées, mais surtout que ça ne se voit pas trop sinon c’est vulgaire, et ne pas passer des heures dans la salle de bain pour ça. Vous devez être sexy, mais pas trop sinon c’est un appel au viol, et si vous faites agresser on vous demandera ce que vous cherchiez en étant sexy. Bref: vous devez être jolies, féminines et bien conformes de partout, mais ça ne doit vous demander aucun effort, sinon vous êtes des pétasses superficielles.

Extrait du billet Mépris et misogynie ordinaires, que je vous invite bien entendu à lire.

mercredi, août 29 2012

Fading Out

Église de Lambé, juillet 2012

Ça bouillonne pas mal en ce moment, beaucoup de boulot, pas mal de projets, des tonnes d’envies et de moins en moins de temps. Alors au milieu de ça, j’avoue, quand j’ai le choix entre un barbecue improvisé dans un jardin collectif à boire des gin tonic et ma chambre d’hôtel, j’ai tendance à préférer faire la teuf et j’en oublie volontiers de préparer une playlist hebdo. Je sais, la honte.

Mais reprenons le cours normal des choses, avec deux groupes anglais tout doux en introduction. Histoire de ne pas s’endormir tout de suite, on enchaîne avec des canadiens péchus, une américaine électro-pop, des français déjantés mais bien dans leurs shoes, un gars de Brooklyn produit par Grizzly Bear (mais on lui pardonne), des siffleurs indépendants de Minneapolis, un français encore - une petite bombe trip-hop dont on parle trop peu - et un mec cool de Portland.

Et on finira avec des bavarois qui chantent en anglais, parce qu’on ne se refait pas. Et que bon, ça va me manquer un peu, sûrement, ce doux accent.

PIL#149 Fading Out

mercredi, août 15 2012

Gin & Tonic

Gin & Russian Wild Berry Tonic, Berlin, juillet 2009

Il fait enfin chaud, c’est le moment de se poser dans un endroit cosy avec un peu de musique tranquille en fond tout en savourant quelques cocktails dans la douceur du soir. Voilà donc quelques recettes, et la devinette très très compliquée qui va avec : saurez-vous retrouver mon alcool favori ?

PIL#148 Gin & Tonic

  • Un Apple Pie Shooter (une mesure de vodka, deux mesures de jus de pomme, un peu de cannelle, beaucoup de Chantilly)
    Herb Alpert & the Tijuana Brass - Whipped Cream
  • Un Sazerac (un fond d’absinthe, trois à quatre traits d’amer, une mesure de cognac, un zeste de citron)
    Cal Tjader - Walk on By
  • Une Caïpirinha (une mesure de cachaça, un citron vert, une cuillère à soupe de sucre en poudre, de la glace pilée)
    Luiz Bonfa - A Brazilian in New-York
  • Un Lucien Gaudin (une mesure de gin, une demi-mesure de Campari, une demi-mesure de Cointreau, une demi-mesure de Martini Dry, au shaker avec des glacons)
    Nancy Wilson - Sophisticated Lady
  • Un Cocky Rooster (une mesure de jus de citron vert, trois bons traits de sauce Sriracha, trois traits d’arôme saveur Maggi, une pincée de sel, 33ml de bière blonde)
    Stan Kenton - Machito
  • Un Corpse Reviver No. 2 (une demi-mesure de gin, une demi-mesure de cointreau, une demi-mesure de jus de citron, une demi-mesure de Lillet blanc, un trait d’absinthe, au shaker avec des glacons)
    Jose Feliciano - Affirmation
  • Un Ginger-Kumquat Smash (une demi-cuillère à café de cassonade, deux kumquats, une demi-cuillère à café de gingembre frais, une mesure et demi de rhum brun, de l’eau gazeuse)
    João Gilberto - O Nosso Amor / A Felicidade
  • Un Blue Moon (deux mesures de gin, une demi-mesure de jus de citron, une demi-mesure de crème de violette, au shaker avec des glacons)
    Les Baxter - The Lady is Blue
  • Un Bloody Mary (deux mesures de vodka, le jus d’un demi citron, six traits de sauce Worcester, trois traits de tabasco, une pincée de sel de céleri, une pincée de poivre, 15cl de jus de tomate, une branche de céleri pour la déco)
    Gerry Mulligan Sextet - Night Lights
  • Un Gin-Tonic, bien sûr (deux mesures de gin, un peu de tonic pour la forme)
    LCD Soundsystem - Drunk Girls

La plupart des recettes proviennent du site thekitchn. Je les ai parfois un peu adaptées, mais c’est à vous de boire.

mercredi, août 1 2012

My Mama Wants to Kill Your Guitar

Mansuy à la guitare classique, octobre 2009, Paris

PIL#147 My Mama Wants to Kill Your Guitar

mercredi, juillet 18 2012

Musiques déchronologiques

L'étoile du Roy, port de Brest, juillet 2012

Il y a des livres dont l’ambiance est aussi importante que l’histoire, et dont vous aimeriez écouter la bande son pendant la lecture. Certains auteurs vous donnent des pistes, d’autres vous fournissent carrément une playlist détaillée. C’est un peu ce qu’a fait Stéphane Beauverger dans Le Déchronologue, en introduisant chacun des chapitres avec les paroles d’une chanson.

Une fois sorti du bouquin, j’ai eu envie d’aller un peu plus loin que ces petits bouts de phrases pour me replonger dans l’univers du récit. Beaucoup des chansons m’étaient parfaitement inconnues, et je me demandais si réellement mélanger Sigur Ros, Tom Wait, Killing Joke et du folk irlandais avait un quelconque intérêt. Je vous laisserai arriver à votre propre conclusion à l’issue des dix titres que j’ai sélectionnés.

Mais parlons brièvement du Déchronologue, même si d’autres l’ont déjà critiqué beaucoup mieux que je ne le ferai. Ça se passe en plein XVIIe siècle, principalement dans les caraïbes et le golfe du Mexique, et on y suit Henri Villon et son équipage de pirates à la recherche de trésors étranges. Mais de nombreuses failles temporelles viennent compliquer l’ensemble, et nos pirates deviennent vite des guerriers de l’uchronie, armés de minutes, de secondes et d’une batterie de canons à temps pour renvoyer les intrus dans leur époque.

L’histoire telle qu’elle est présentée fait des bonds dans le temps, ce qui la rend assez complexe à appréhender. J’avoue avoir poussé quelques soupirs de découragement, et ne pas avoir su - arrivé à la moitié du livre - si j’étais emballé ou ennuyé par cette construction. Mais beaucoup de mes hésitations d’alors méritent probablement d’être balayées, vu le souvenir que je garde de ce monde et de ses personnages.

Le Déchronologue est sorti chez la Volte en 2009 et en poche chez Folio SF en 2011. Si vous aimez les uchronies, les histoires de pirates et les bateaux, il est fait pour vous.

PIL#145 Musiques déchronologiques

mercredi, juillet 11 2012

Black, White and a Touch of Blues

Skyline de Francfort à contre-jour, juillet 2012

S’il y a un genre musical qui résiste à mes assauts répétés pour l’amadouer, c’est le Blues. De longues heures à rouler de la Nouvelle Orléans à Memphis en écoutant Robert Johnson n’auront vraiment pas suffi à me faire assimiler les bases, ni accepter la rigueur de la guitare comme (quasi) seul instrument. Mais à en juger par l’influence du genre sur les musiciens, je m’y prends sûrement mal.

Les Black Keys, que vous avez déjà pu écouter au moins quatre fois si vous suivez mes playlists, puisent pas mal dans le registre du Blues. Et dans le garage rock, mais n’allons pas plus vite que leur musique. Si j’en juge par leur influence sur les groupes produits ces dix dernières années, je ne suis pas le seul à me prendre des baffes à chacun de leurs nouveaux albums. Je mets leur duo (Dan Auerbach/Patrick Carney) à peu près au même niveau que Josh Homme, Dave Grohl, Trent Reznor et Maynard Keenan - ce qui nous fait un sacré podium. Tous ont en commun une véritable passion pour la musique, et s’ouvrent volontiers à des genres a priori très loin du leur.

Fin 2009 par exemple, les Black Keys commencent à enregistrer avec le rappeur Jim Jones, pour voir. Au milieu de l’enregistrement, Mos Def débarque dans le studio et trouve ça chouette. Il rejoint donc le projet. Au final un album prend forme, avec la participation de RZA (du Wu-Tang Clan), de Nicole Wray, Ludacris et Q-Tip notamment. Ça s’appellera Blakroc, et ça me donnera quelques frissons.

À côté de ça, ils restent très attachés au Blues et s’impliquent pour faire connaître de nouveaux groupes. Après un des concerts de Radio Moscow dans le Colorado, par exemple, Dan Auerback va voir le groupe, chope leur démo et les met en contact avec leur futur label. Quatre albums plus tard on est bien content du résultat. Dans la même veine, les Black Keys vont produire les Black Diamond Heavies. Patrick Carney aime tellement ça qu’il joue sur quelques morceaux de leur album.

Quand le leader des Black Diamond Heavies - John Wesley Myers - décide de sortir un album, il est produit par Jim Diamond. Solitary Pleasure sort en 2011, et on y sent là encore la nette influence du Blues, tout en tendant davantage vers le Garage Rock. Sans surprise d’ailleurs, puisque Jim Diamond est aussi celui qui a produit les deux premiers albums des White Stripes qui ont contribué à faire renaître le genre.

Un peu plus loin, le groupe anglais 22-20s part aussi du Blues mais aura un véritable déclic en écoutant les White Stripes, justement. Et, suivant un chemin similaire, les Greenhornes contribueront également au revival du Garage rock. Deux des membres rejoindront ensuite Jack White (des White Stripes, donc) pour former les Raconteurs - le monde est décidément petit.

Mais tout n’est pas qu’une histoire d’amitiés ou d’influences. Les Band of Skulls par exemple, se débrouillent très bien pour revivifier le Garage rock en y insérant, eux aussi, de petites touches de Blues. Ils ont certes fait la première partie des Dead Weather (Jack White, toujours), mais le rapprochement s’arrête là. D’autres encore s’en tiennent à un seul style et assument, me faisant presque mentir quand je dis ne pas réussir à apprécier le Blues: Black Joe Lewis et Left Lane Cruiser s’y engouffrent franchement, et c’est plaisant.

Comme souvent en musique donc, tout n’est pas noir ou blanc. Je termine avec The Heavy, qui n’ont rien à voir avec le blues et qui sont signés chez Ninja Tunes, un de mes labels préférés. Aucun lien donc, et pourtant la chanson qui commence cette playlist aurait toute sa place sur un album des Black Keys.

PIL#144 Black, White and a Touch of Blues

mercredi, juillet 4 2012

A Quarter-Century Old

Boutique d'antiquités, Francfort, Allemagne, juillet 2012

1987. On venait de se taper 36 semaines de Bêtises au top 50, 30 semaines de Démons de minuit, 29 d’Ouragan, et on enchainait sur Ève lève-toi, à Pile ou face et C’est la ouate. Autant dire qu’on n’était pas forcément dans une démarche qualitative.

Pendant ce temps là en Californie, les Red Hot Chili Peppers sortaient leur troisième album The Uplift Mofo Party Plan, mélangeant rock, funk, rap, punk, cocaine et héroine. Les deux derniers ingrédients tueront Hillel Slovak, leur guitariste, et plongeront leur batteur Jack Irons dans une interminable dépression.

À New York, Sonic Youth exploraient de nouveaux horizons sonores sur leur quatrième album, Sister - une référence discrète à la soeur jumelle “fantôme” de Philip K. Dick, morte à six semaines et ayant lourdement influencé son écriture. Sur ce disque sorti chez un petit label indé (SST), le son de Sonic Youth est déjà bien en place, jouant à fond sur la saturation et les ambiances sonores un peu “sales”.

Un peu plus au nord à Boston, les Pixies sortaient Come On Pilgrim, leur premier EP, sur le label indé anglais 4AD. En 1999, six ans après leur séparation, la bande son de Fight Club fera connaitre le groupe à tout le monde. Et c’est amusant au fond, tellement la relation malsaine entre Tyler Durden et Marla Singer dans le film pourrait faire figure de métaphore pour décrire les interactions entre le chanteur Franck Black et la bassiste Kim Deal. En attendant, en 1987 les Pixies galéraient chez eux, aux États-Unis, mais l’album cartonnait en Grande Bretagne (29 semaines au classement).

En Grande Bretagne justement, New Order, le groupe formé par les membres de Joy Division après le suicide de Ian Curtis, venaient de compiler et remixer leurs singles - dont Ceremony, sorti en 1981. Un an plus tard, en 1988, ils remixeront Blue Monday. Plus de vingt ans plus tard, j’irai demander au DJ d’une soirée le nom de cette chanson de guedin, ni Shazam ni Soundhound n’étant disponibles sur mon Nokia 3220.

Franchement plus loin, en Australie, INXS en était à son sixième album, Kick, blindé de titres qui occuperont nos oreilles pendant un moment. Je l’entendrai pour la première fois un peu plus tard, par l’intermédiaire de mes correspondantes anglaises qui étaient toutes ouvertement amoureuses du chanteur Michael Hutchence. Et fans de Take That, ce qui des années plus tard m’échappe encore.

À Athènes maintenant, en Georgie (aux États-Unis donc. Ttt, je vous ai vu tiquer :) ), R.E.M. tient son premier vrai single avec The One I Love, sur le cinquième album Document. Le texte est ambigü à souhait, mais le sarcasme semble passer inappercu auprès des nombreux couples qui en feront leur chanson d’amour préférée.

Retour à Manchester, pas très loin des quartiers de New Order, où les Smiths viennent de se séparer. Juste avant la sortie de leur quatrième et dernier album, ironiquement nommé Strangeways, Here We Come. Des années plus tard on s’ennuiera en écoutant Morrissey parce que c’est tellement hip. Mais à l’époque, le style musical du groupe provoque une petite révolution dans le rock alternatif.

On finit là où on a commencé, avec un triptyque californien. À Los Angeles avec les Guns n’ Roses d’abord, avant leur grande période Hard Rock FM. Ils sortent en 87 leur tout premier album, et ils galèrent franchement. Après une intervention de David Geffen (le monsieur derrière le label du même nom), ils seront programmés à 4 heures du matin sur MTV et contre toute attente, ca va cartonner.

Avec Faith No More ensuite, débarqué de San Francisco avec leur deuxième album Introduce Yourself. On est encore dans l’ère pré Mike Patton, certains diront que ca manque un peu de génie. Il n’empêche l’énergie est déjà là et la basse est déjà obsédante. Chuck Mosley partira juste après, et les francais qui critiquent encore la justesse de son chant devraient ré-écouter Sabine Paturel. En boucle.

Et avec Jane’s Addiction, enfin - et Los Angeles, une fois de plus. Le groupe enchaine les concerts avant même d’avoir enregistré un album, et a déjà une grosse base de fans au moment de signer avec un label. Leur premier disque sera enregistré en live, histoire de bien mettre en avant leur énergie.

1987 donc. On était en pleine crise musicale en France et nos radios balancaient de la soupe en continu. Il nous manquait quoi au fond, pour pouvoir soulager nos oreilles ? Une alternative. Une bande FM qui ose. Des animateurs volontaires. Des imports. Et Internet à la fin, pour nous sauver, faire grossir la production indépendante et qui sait, secouer les gros labels pour qu’ils arrêtent de nous gaver de musiques paresseuses.

À en juger par ce qui passe encore sur nos ondes, 25 ans plus tard c’est quand même pas gagné.

PIL#143 A Quarter-Century Old

mercredi, juin 27 2012

Pouloud Express

Pouloud, en train de faire les yeux doux pour avoir un câlin, juin 2012

Bon alors voilà, j’ai mis une photo de chat sur blog out. Certains y verront le début de la fin, mais ceux-là sont à la bourre de toute évidence ; ça fait un moment qu’il n’y a plus rien de bien intéressant à lire ici. Donc ni vu ni connu, un chat. Mademoiselle chat, même.

Quitte à vous la présenter allez, la boule de poil nommée Pouloud (ça se prononce comme ça ne s’écrit pas, ça ne rime donc pas avec Mouloud) est encore jeune, elle traverse notre couloir à la vitesse d’une boule de feu, fait ses griffes sur les enceintes et aime le contact des touches de mon clavier. Le quart de ça suffirait à me rendre fou furieux ; en toute logique, je la trouve irrésistible.

Bref, ça, c’est fait. La prochaine fois je vous ferai une critique du dernier Guillaume Musso. D’ici là, musique !

PIL#142 Pouloud Express

mercredi, mai 30 2012

Surfin'

Plage du Mississippi, USA, avril 2011

Ça fait ouatte mille fois qu’on nous sert Misirlou, pour tout et n’importe quoi. Pourtant dans le genre, il y a plutôt le choix, mais personne ne semble plus vouloir prendre le moindre risque. Alors voilà, aujourd’hui on va surfer ensemble ok? Au milieu des requins, tout ça.

PIL#139 Surfin’

mercredi, mai 23 2012

Preaching to the Choir

Rosace de Sainte Eustache, Paris, août 2009

PIL#138 Preaching to the Choir

mercredi, avril 18 2012

Allergic Reaction

Rue Henri Chevreau, Paris, juin 2010

Aucun doute c’est le printemps. Entre deux giboulées et trois éternuements, hop, douze petits morceaux de saison.

PIL#134 Allergic Reaction